Mercredi 5 février après-midi, une quinzaine d'élèves du collège, accompagnés de leurs professeurs, Mme Belloc, Mme Riquelme et M. Peyret, ainsi que des animateurs de l'espace jeune Nelson Mandela, Hanane et Rami, a procédé à l'arrachage des griffes de sorcière qui poussent sur le talus du plateau sportif. Cela fait suite à la venue en avril 2024 de Camille Birolini, chargée de mission biodiversité à TPM.

En effet, nous avions sollicité l'année dernière une aide du service biodiversité de TPM afin de faire un inventaire non exhaustif de la biodiversité du collège afin de nous permettre de mieux gérer nos espaces verts. Ainsi grâce à Camille, nous avons découvert la présence d'espèces remarquables comme les orchidées Ophrys aranifera et Ophrys apifera. Malheureusement, nous avons identifié aussi de nombreuses espèces invasives comme les griffes de sorcière présentes sur le talus entre le gymnase et les locaux de l'espace jeune Nelson Mandela.

Les griffes de sorcière sont originaires d'Afrique du Sud; elles ont été introduites dans les années 1960 sur les régions côtières dans leur but de "cicatriser" les talus mais aussi pour leur esthétique. Malheureusement, elles se révèlent être une menace pour la biodiversité des écosystèmes locaux : la colonisation d'un sol par les griffes de sorcière est rapide et elle affaiblit le développement des plantes endémiques car les griffes de sorcière appauvrissent le sol ; aussi, leur litière ne se dégrade pas et étouffe le sol.

C'est ainsi que nous avons décider d'organiser un chantier d'arrachage qui devra être suivi du remplacement des griffes de sorcière par des plantes locales de type "garrigue": thym, romarin, lavande, genêts...

L'arrachage s'est avéré être un travail long et physique, nous n'avons pu enlever les griffes de sorcière que sur une petite moitié du talus. Il faudra donc un après-midi supplémentaire pour en venir à bout.

Les griffes de sorcière ne doivent en aucun cas être laissée dans la nature car elles peuvent repousser très facilement (même à partir d'un fragment). C'est pour cette raison que nous les avons mises en sacs et qu'Hanane, accompagnée de 4 élèves adhérant au Centre Mandela (2 par rotation), les a apportées à la déchetterie. Environ 60 sacs de 100L ont été remplis; ceux que nous n'avons pas pu vider à la déchetterie le mercredi l'ont été le lendemain par M. Debbah, un des agents du département au collège.

Nous remercions l'ensemble des personnes (élèves, animateurs, professeurs) qui ont pris part à cette action!