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Dans le cadre du projet abeilles, les 6e5 ont écrit deux autobiographies, celle de la reine et celle d'une ouvrière en partenariat avec Cédric Fabre, auteur. Ces ateliers ont été mis en place par le Labo des Histoires.Cédric est intervenu sur 5 séances d'1h30 pour chaque groupe, entre les mois de mars et de mai. 

Ce beau travail réalisé cette année se poursuivra l'an prochain par la réalisation de capsules vidéo et une publication sur le webmédia dédié au projet. Voici leurs textes. 

I. Autobiographie d'une abeille : la reine

A la fin de ma vie, je me sens fatiguée, j’ai du mal à voler, mes ailes sont abimées, je me sens vieille, je suis déprimée, j’ai l’impression que je suis seule ; avant j’étais heureuse, je suis mal, je me sens misérable, aujourd’hui je me sens rarement heureuse comparé à mes 3 ans. J’ai l’impression que personne ne vient me voir. C’est pour me sentir mieux que j’ai décidé de faire mon autobiographie ; je suis sûre que je vais aller mieux car j’ai eu une belle vie de reine. Quand j’avais appris cette merveilleuse nouvelle d’être reine, j’étais emplie de bonheur. Pour résumer, dans ma vie, il y a eu des hauts, comme Iris, et des bas, comme ma fin…

  Avant moi, il y avait une reine, elle s’appelait Sophia. Elle était très appréciée, tout le monde l’adorait. Elle était très connue pour sa beauté, sa gentillesse ; Elle était franche, courageuse, grande et très riche. Et c’était ma mère ! Elle était très proche de sa colonie, et surtout de moi. Mais un jour la reine Sophia a dû faire la guerre avec les frelons asiatiques pendant 3 mois. Pendant son absence, la première ministre de la ruche de l’Est, Lucette Mélonzon, a pris l’Etat en charge. Pendant le premier mois, la capitale a été prise sous l’emprise du roi Rudolf Dog. On a gagné la guerre, et pour se venger, Rudolf Dog a envoyé une bombe nucléaire sur notre ruche. Elle a pris feu et pour sauver sa patrie, elle s’est sacrifiée, et a péri malheureusement. Mais elle a marqué les esprits et la colonie.

Dans mon enfance, il y avait des ruches et on faisait du miel. Dans mon enfance, il y avait des abeilles qui faisaient du miel dans une ruche. J’étais contente d’être la fille d’une reine ; on rentrait à l’intérieur d’une ruche avec plusieurs abeilles et on faisait du miel. Pour faire du miel, on sortait de la ruche et on allait récolter du pollen sur des tournesols, des pissenlits. Plus tard, j’ai eu sept mois et j’étais déjà une adulte. Ma mère a eu ses trois ans et profita beaucoup de sa vie.

Il va me manquer, l’apiculteur. Il était gentil, grand, avec un chapeau de paille et une combinaison et un masque. Il est tombé malade, il a attrapé le Covid-19 ; moi aussi je suis en fin de vie, l’apiculteur est tombé malade à cause de moi, je suis sûr que c’est ça, il est dans sa maison tout seul pour ne pas contaminer sa femme et ses enfants, et tous les samedis, la femme et les enfants vont voir le papa pour lui donner à manger.

 Un jour, Iris était venue me rendre visite. Quand je l’ai vue, j’étais toute ravie et surprise, car elle avait un bon humour et elle ramenait toujours une bonne humeur, elle était vêtue d’un pull gris et d’un jogging noir avec des baskets grises et blanches. Elle avait une amie qu’elle aimait bien, elle était plus âgée, elle avait beaucoup grandi. Elle avait déjà un mois et demi. Elle n’avait pas prévenu qu’elle allait venir, je n’étais pas préparée, j’étais encore en pyjama dans ma chambre. On avait passé un bon moment. On avait mangé du miel. Puis elle devait partir, du coup je l’avais raccompagnée.

Il me reste un jour à vivre, je vais donner la gelée royale à mes petites pour une seule reine, et que les deux meurent, c’est triste mais c’est comme ça ; il parait que les humains adorent la gelée royale, je vais donner les instructions pour une de mes filles, je le dis à ma meilleure de mes ouvrières proches : « Tu devras donner ça à ma fille comme instruction, elle s’appellera Elisabeth ; notre ruche est vieille, je demande à toutes les ouvrières de fabriquer une autre ruche pour ma fille, tu devras donner cette lettre à ma fille, tu devras avoir à faire à de nombreux dangers, comme la maladie du varroa, je suis sûre que tu feras une bonne reine ».

  Le varroa est un acarien originaire d’Asie ; le varroa a pendant longtemps été présenté comme un parasite qui s’alimente de l’hémolymphe des abeilles, mais des études ont montré que l’acarien se nourrit du corps gras des larves, nymphes et abeilles adultes. Ce qui explique que son impact sur la santé des abeilles soit aussi important. La varroase est la maladie causée par une surinfection d’acariens.

L’apiculteur était très gentil, intelligent, et il était toujours là pour moi quand je lui demandais de l’aide, comme quand ma ruche était vide, il me ramenait du sucre et du miel pour me nourrir, avec l’aide de mes ouvrières. Tous les jours, matin midi et soir, il était avec moi, il me faisait rire tout le temps. Ma ruche a été volée par des trafiquants d’abeilles, il était allé me faire une autre ruche pour qu’on soit à l’abri des dangers. Quand j’étais en colère, il venait me calmer. Maintenant, il va me manquer… Bonne continuation, occupe-toi bien de mes ouvrières…

La première fois que je suis sortie de la ruche, j’ai rencontré un papillon, j’ai cru que c’était un frelon asiatique. Mais je me suis trompée, c’était un papillon et on est devenu amis, on a joué à 1, 2, 3 soleil pendant des heures, ensuite on a joué à touche-touche. Après, on a mangé du miel ensemble, on a fait la course, elle m’a battue. On s’est reposé sur un banc, après je lui ai demandé comment elle s’appelait, elle m’a dit Lily, ensuite Lily m’a dit comment tu t’appelles, je lui ai dit : « La reine Elisabeth »

Dans mon enfance, il y avait des ruches où nous faisions du miel. J’étais contente d’être la fille d’une reine. On m’emmena à l’intérieur d’une ruche avec plusieurs abeilles on où faisait du miel. Je n’étais pas comme les autres, je mangeais des choses incroyables car j’étais la fille de la reine et quand je prendrais sa place, il faudrait que j’aies beaucoup de forces. Pour faire ce miel, on sortait de la ruche et on allait récolter le pollen sur des tournesols, pissenlits… Deux mois plus tard, j’ai eu enfin mes 7 mois et j’étais déjà une adulte, ma mère a eu ses 3 ans, et profita beaucoup de ses derniers moments. Elle m’a appris que j’allais prendre sa place de reine. J’étais si heureuse mais pas trop pour ma maman. Un an plus tard, elle mourut, j’étais si triste, mais une semaine plus tard, on a fait la fête, car j’étais devenue reine… Je ne savais pas encore toutes les règles. Le lendemain, un humain est venu nous prendre du miel, on était effrayé. Ensuite j’ai eu mon enfant, elle était si belle. Puis quand j’étais reine, je commandais à toutes, j’étais contente…

Je n’ai pas connu mes sœurs, je sais c’est triste. A ma naissance, j’ai dû tuer mes deux sœurs avec une telle agressivité... Quand je sortis, j’étais la première, j’avais deux possibilités, dont la première est de tuer mes deux sœurs ou la seconde était d’être tuée, dans ce cas je serais morte. Mais le destin a choisi la première, donc vous savez ce qu’il va se passer, j’ai tué mes deux sœurs avec difficulté. J’ai grandi avec cette douleur comme si c’était ma faute mais c’était le destin.

  Quand une future reine nait, elle doit affronter un destin tragique. De toutes les princesses, une seule survit… J’ai réussi l’épreuve et trois mois plus tard, il y avait une cérémonie. Tout à coup, je m’effondre par terre. Je découvre après une heure que j’ai la maladie du varroa. Le meilleur médecin du monde vient. Trois jours plus tard, il a réussi à me guérir, mais il a dit que les chances de survie étaient très faibles. Après quelques jours de rétablissement, j’étais de nouveau sur pattes. Ma cérémonie de couronnement tant attendue a enfin eu lieu. La cérémonie était longue et fatigante. Mais le lendemain, pas de répit, je dois déjà travailler en tant que reine. Le tout premier travail d’une reine, c’est de sortir s’accoupler avec les faux bourdons. C’était la première fois de ma vie que je sortais de ma ruche ; toutes les fois où j’avais essayé, les gardiennes m’avaient arrêtée. Mais cette fois, elles m’ont laissé sortir comme si j’étais une ouvrière. Le paysage était si beau et l’air si frais.  Pendant la cérémonie, on m’a couronnée et donné le titre de reine de la ruche de l’Est. A la cérémonie, on m’a appris tout ce que j’avais à faire en tant que reine. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Toutes les guirlandes, tout le miel, tout était parfait. J’aurais voulu être là pour la cérémonie de ma fille mais je suis en fin de vie. Je demanderais que sa cérémonie soit aussi splendide que la mienne.

Je me réveille. En sortant de ma chambre, j’observe de la lumière provenant d’en bas de la ruche, une odeur douce, agréable, qui me procure du plaisir alors je décide de partir à la découverte de cette odeur. Je passe par le trou qui s’est fait à cause de la pluie, je découvre un champ immense de lavande. Les ouvrières ne me laissent pas seule, donc elles me suivent, je décide d’installer ma colonie sur une branche d’un pin, entouré de champs de lavandes. Dans ce pin, un insecte chante bizarrement, cela me brûle les tympans mais les essaims se forment autour de moi ; Alors je m’endors au milieu de l’essaim et quand je me réveille, je suis sur mon lit dans la ruche.

Je suis sortie de la ruche et j’aperçois un lac, alors j’y vais car je savais qu’il y aurait mes amis les poissons. Et je vois un petit garçon avec une canne pour pêcher mes amis ! Alors je reste à côté et je lui dis « Vas-t-en ! dépêche-toi ! », mais il ne m’entend pas car nous ne parlons pas la même langue. Il dit : « Quoi, mais j’y crois pas, c’est une abeille qui me parle ou je rêve ? » « Non, non, tu ne rêves pas, c’est bien une abeille qui te parle mais je n’avais encore jamais vu d’humain qui comprenait notre langue, enfin, bref, lâche les poissons tout de suite ». Le garçon : « Je suis vraiment désolé, mais je n’ai plus rien à manger ». Moi : « Je te donnerai de mon miel à une seule condition…

-Tout ce que tu voudras

-Tu lâches ces poissons qui ne t’ont rien demandé

-D’accord.

-Alors viens, je t’emmène ;

-Merci beaucoup, allez, on y va.

-Voilà, tiens, je t’offre deux barquettes, tu peux les prendre.

-Merci beaucoup, on pourrait devenir amis…

-Oui, d’accord, au revoir !

-Au revoir !, merci !

Je me suis préparée, habillée, et maquillée, je me suis mis une belle robe blanche avec des fleurs roses et des talons blancs. Et devinez pourquoi, pour fêter ma première sortie en dehors de la ruche. Après avoir passé une heure dans la salle de bain pour me préparer, je sors enfin. Devant la ruche, je vois « ooo », des humains pour la première fois de ma vie. OMG, ils étaient grands, très grands, plus grands que la ruche. Puis je m’approche d’eux. Et je vois qu’ils mettent des choses sur les fleurs, je me rapproche encore plus et je vois qu’ils mettent des pesticides sur les fleurs.

En m’enfuyant, je suis sortie du jardin de l’apiculteur, j’ai vu sa maison, puis le portail d’entrée. Jamais je ne me suis sentie aussi heureuse de ma vie, c’est comme si mes problèmes s’envolaient avec moi. J’ai traversé tout le village, j’ai vu toutes les maisons. Puis j’ai vu un machin cassé qui se déplaçait sur un trait noir, je l’ai suivi sur des kilomètres et des kilomètres. Puis, de fatigue, je me suis posée dessus et je me suis endormie. Puis quand le machin s’est arrêté, j’ai continué ma route. Je n’en croyais pas mes yeux, j’étais dans un pré de tours qui s’appellent des immeubles. J’ai vu des humains, plein de machins carrés et de machins rectangulaires, une piscine, plein de magasins, et le paradis des abeilles « botanique » ; je voulais y construire une ruche, donc j’ai pris le premier machin en sens inverse puis j’ai attendu jusqu’à ce que je vois des maisons. Bingo, j’ai reconnu la maison de mon apiculteur adoré, je suis rentré dans ma ruche, puis je leur ai raconté mon plan.

 

Je suis sortie de la ruche pour faire une promenade puis je suis retournée à ma ruche. En rentrant dans la ruche, toutes les abeilles ont commencé à dire qui est la vraie reine, les deux reines disaient chacune « C’est moi la vraie reine » et une abeille dit « Pour vous départager on va organiser les olimpiazes », les deux reines ont dit qu’elles étaient d’accord. Je dis que c’est moi la vraie reine, en plus j’étais juste partie faire une promenade, et c’est moi qui ai gagné les olimpiazes.

Un matin comme les autres, je prends des nouvelles d’Iris, et puis je rentre dans ma chambre et je fais tomber mon Mielphone13 pro max sous le lit et je vois quelque chose qui ressemble à une araignée, j’étais pétrifiée et je me suis retenue de crier et pleurer puis j’ai dit à Iris que j’allais me laver puis j’ai creusé dans le mur puis je suis sortie de la ruche ; J’ai fait le tour de la ruche puis je suis allé prévenir les ouvrières. On a arrêté l’araignée puis j’ai dit qu’on allait régler ça avec un match de football féminin…

Aujourd’hui, Iris est venue me voir, j’étais en train de dormir, elle m’a fait peur. J’étais dans mon lit, et elle m’a ouvert la porte d’un coup, « boub ! », et elle me dit :

-J’ai peur !

-Déjà, bonjour…

-Aaaah …

-Quoi ?

-Peur.

-Ok, je dors…

-Reine !

-Il y a quoi ?

-J’ai peur de piquer.

-C’est rien. La première fois, ça fait peur, et après tu t’habitues…

-Ok, merci, je n’ai plus peur…

Un jour, une ouvrière vint et dit : « C’est triste, des ouvrières meurent en piquant des humains, pourquoi on ne piquerait pas sans mourir ? ».

  J’ai répondu :

 

-Parce que sinon, il y aurait trop d’abeilles dans la ruche et il n’y aurait pas assez de nourriture dans la ruche ; c’est le cycle de la vie d’une abeille, il faut qu’une abeille meure et une abeille naisse pour que le monde soit en harmonie mais elles peuvent aussi mourir en se noyant, en se faisant manger par un frelon asiatique, c’est comme pour les humains, ils peuvent aussi mourir de noyade et d’accident, c’est comme ça, la vie…

Un jour, un faux bourdon a été chassé de la ruche, car il était trop vieux, il ne volait plus avec ses ailes, donc il ne servait plus à rien… Le lendemain, il est rentré dans la ruche, et il ne m’a pas écouté, car je l’ai viré et il est re-rentré. Il m’a contredite ! J’ai appelé toutes les gardiennes, on s’est dit qu’on allait le tuer. Mais j’ai réfléchi et je me suis dit qu’on pourrait faire une salle pour les vieux. Le lendemain, je préviens toutes les abeilles et on finit la salle des vieux. En plus de ça, il y avait beaucoup de faux bourdons, alors pour le coup, j’étais très contente.

Un jour, je me promenais dans le cimetière des abeilles quand tout à coup je vois une ouvrière en train de pleurer sur la tombe de sa copine. Je recommence à réciter les noms des défuntes :

-Sarayama, Miriam, Marie, Djaïna, Maya, Lola, Léa.

  C’étaient les défuntes de ce mois. Et Sarah qui est portée disparue… Elles me rappellent ma mère car, comme elle, elles se sont sacrifiées. Puis l’ouvrière me dit :

-Ola, senorita, como ta, todo bien ?

-Elle est espagnole, je me dis. Si, todo bien, gracias.

  Puis elle continua en français :

-Anouchka était ma meilleure amie mais elle fut tuée par le tueur d’abeilles Rudolf Dog.

  Vous vous rappelez de lui : il a tué ma mère mais l’âge le rattrape et bientôt il mourra comme ma mère.

  Je lui ai proposé de venir dans mes appartements pour soigner son chagrin et quoi de mieux qu’une bonne bouteille de vin au miel qui nous vient tout droit de Champagne. J’ai pris mon Mielphone 13 Pro Max pour prendre des photos et les poster sur Mielstagram. Puis elle me dit :

-Comment vous remercier, vous êtes si bonne.

-Vous m’avez déjà remerciée en venant me tenir compagnie.

-Gracias, senorita, gracias !

-De nada.

 

  Puis elle s’envola et moi je me dis : « J’ai encore eu de la compagnie ! ».

 

Une fois, j’ai rencontré aussi une abeille qui me semblait étrangère, parce qu’elle était bleue, elle battait très fort des ailes ; je m’approchai de l’abeille bleue et elle commença à battre des ailes de plus en plus fort ; elle me parlait mais je ne comprenais pas ce qu’elle me disait, mais elle avait une couronne comme moi, ça devait être une reine. Elle faisait signe de venir quelque part ; je lui ai fait signe de venir dans ma ruche et elle m’a répondu oui. Elle est entrée dans ma ruche et toutes les ouvrières se sont mises à la regarder, et l’abeille bleue s’est mise à voler dans toute la ruche puis elle arrêta de voler et se mit à parler avec une de mes ouvrières, et je ne comprenais pas ce qu’elles se disaient. Mais mon ouvrière me dit qu’elle connaissait sa langue : « Je lui ai demandé si elle était perdue et elle m’a répondu oui ». J’ai demandé à mon ouvrière de traduire ce que je disais : « Tu peux rester dans la ruche autant que tu veux et je t’aiderai à rentrer dans ton pays ». L’abeille bleue répondit « merci beaucoup de votre aide », et on est devenus amies. C’est un de mes plus beaux souvenirs.

Source : Wikimedia commons, photographe Erixsen

Ce jour-là fut une journée spéciale car je me baladais tranquille dehors et d’un coup, je croise un faux bourdon ; il me dit :

-Eh, madame, est-ce que ton père est dans l’armée, parce que tu es un missile !

-Et de un, qu’est-ce que tu fais ici, pourquoi tu n’es pas dans la ruche ? Et de deux, tu te calmes parce que je suis la reine, et je pourrais te piquer et tu mourrais…

-Eh, va-s’y, madame, calme-toi, je croyais pas que t’étais comme ça.

  Ensuite, il s’est excusé, il m’a fécondée, ensuite je suis tombée amoureuse, lui il est tombé comme ça, direct, j’ai fondu en larmes. J’étais désespérée ; la dernière chose qu’il me dit fut :

-Eh, madame, est-ce que ton père a la calvitie, parce que tu l’as toi aussi.

  Je déprimais, avec mon casque je chantai « Ah, je suis tout seul dans ma bulle ».

  Je suis rentrée en pleurant, et toutes les ouvrières sont venues me voir et se sont inquiétées pour moi, mais je suis rentrée dans ma chambre, déprimée. Et j’ai encore vu l’araignée, qui m’a dit :

 

-Moi, c’est l’araignée sous le lit.

Pour mes derniers jours, j’ai réuni toutes mes ouvrières, pour leur faire un discours pour mes adieux. Tout d’abord, je monte sur un podium placé dans la ruche. Je prends un micro et je commence à parler :

« Très chères ouvrières, je suis navrée de vous quitter bientôt, je repense à tous nos souvenirs, notre première balade en dehors de la ruche, ma rencontre avec le papillon, ma rencontre avec Iris, nos premières fois quand on a rempli les alvéoles de miels de pollen…

Prenez soin des futures reines.

 

Grande pensée à Iris, ma meilleure amie que je connais depuis qu’elle est toute petite ; merci beaucoup depuis tous ces mois, tu m’as beaucoup aidée ces derniers jours. N’oublie pas de donner la lettre que je t’ai confiée à la future reine. On va donc faire une dernière fête, ce sera un grand goûter avec toutes mes ouvrières ».

« C’est la fête, nous allons faire un goûter avec tous nos amis, notamment les poissons, toutes les abeilles, et le petit garçon, notre ami. Mais nous sommes tristes, car la reine va mourir… », dit une abeille. Mais nous allons faire la fête car c’est original, pour nous. Dans ce goûter, nous allons manger toutes sortes de miel, le miel de pastèque, le miel aromatisé, miel de lavande et le yaourt au pollen. Nous avons fait différents stands, comme le stand des vêtements, make-up, coiffure.

Enfin, c’était trop bien, c’est la fin de la fête, tout le monde va partir, et on se fait nos adieux.

Moi, je pars voir la nouvelle reine, Chloé.

Auteurs : Salah, Vasalyna, Firdaouse, Yasmine, Fardaouss, Sabrina, Yassine, Malak, Nour, Anna, Daryl, Ceryne

 

II. Autobiographie d'une abeille : Iris

Je m’appelle iris et j’ai trois mois. Mon premier souvenir, c’est quand je suis sortie de mon alvéole. Quand j’ai ouvert les yeux, j’ai vu plein d’abeilles qui volaient, qui sortaient et qui rentraient, qui mettaient du pollen dans les alvéoles ; elles étaient toutes coordonnées, elles étaient beaucoup, par centaines, il y avait même des gardiennes. Tout en bas de la ruche, il y avait une grande pièce où il y avait la reine, je me suis demandé comment j’allais descendre, et à ce moment-là, j’ai senti une épaisseur sur mon dos, j’ai regardé mon dos et je vis deux ailes, alors j’ai essayé de les bouger et elles ont réagi. J’ai observé le mouvement des autres abeilles et j’ai essayé de le reproduire et quand je l’ai fait, je me suis envolée… Après, j’ai essayé de me diriger et je suis sortie de mon alvéole ; au début, cela m’a impressionnée, je suis descendue voir la reine ; quand je suis descendue, plein d’abeilles m’ont dit bonjour et ça m’a plu.

 

J’ai des milliers de sœurs, et ma mère est la reine. Je me rappelle quand je suis née, j’étais dans une ruche et il y avait plein d’abeilles. Ça faisait bizarre de voir plein de « moi » mais en grandissant, je m’y suis habituée. Je me rappelle que quand j’avais quelques jours, je suis tombée plein de fois car je ne contrôlais pas mes ailes. Heureusement, ma sœur Stella aux yeux étoilés me donna le pouvoir de voler. Mais ma sœur Isabeille a essayé de couper mes ailes. Le mois suivant, je suis allée butiner mais comme par hasard un frelon asiatique rodait dans le coin.

Un jour, moi et ma meilleure amie, ma meilleure sœur, Flora, quand nous étions petites et que nous avions trois semaines, nous sommes allées récolter du pollen de tournesol pour notre mère qui est la reine. Après une longue journée de récolte, moi et Flora rentrons dans notre ruche et après, je suis allée dans mon alvéole et Flora dans la sienne.

  D’autres racontent que quand je suis née, en fait, j’ai eu une paralysie à l’aile, je n’ai pas pu voler dès le premier jour. La reine a demandé aux butineuses de ramener du miel dans la ruche et je l’ai mangé et je me reposai dans la ruche. Et trois jours plus tard, mon aile était complètement guérie ; et ce jour, ce fut la première fois que je sortis en dehors de la ruche. Et la reine était contente que j’aille mieux. Et la reine me donna mon travail d’ouvrière et j’étais contente.

Je me rappelle la catastrophe d’une fois où j’ai essayé de voler en sortant de la ruche et pouf !, je suis tombée sur la tête ; bah ouai je savais pas que j’avais des ailes pour voler. La gardienne Rose m’aida à me relever. Elle me demanda si je voulais apprendre à voler ; Après quelques heures, je pus voler malgré quelques chutes importantes. Par la suite, grâce à cela, je pus faire des balades avec un copain faux-bourdon.

Ma relation avec l’apiculteur est importante, il est très attaché à ma mère. Je le vois très souvent. La plupart du temps, je le vois quand je vais récolter le pollen. Cet agriculteur met du bon miel, je sais que c’est du bon miel parce que j’ai goûté du mauvais miel grâce à une abeille qui est passée ; toute sa famille est morte et elle a gardé de ce miel pour nous mettre en garde que si on en mange trop on en meurt.  Je lui ai proposé de venir dans la ruche mais elle m’a dit qu’elle devait continuer de prévenir d’autres abeilles. L’apiculteur ne nous tuait pas et il faisait une caresse à la reine quand il ouvrait la ruche.

 La reine et moi nous avons une relation superbe. La reine m’a ramené de la gelée royale. Et comme par magie mes ailes se sont dévoilées.

-Mère, je trouve que mes sœurs travaillent trop à mon goût.

-Ma fille, si tes sœurs travaillent autant, c’est pour le bien de la ruche.

  Ses poils sont doux et coiffés, mais il y a un problème avec ses ailes. Elles sont tombées. C’est le drame…

 

 La reine est la plus puissante abeille de la ruche et c’est elle qui travaille le plus car elle fait beaucoup de bébés. Je suis ouvrière. Le premier jour, la reine m’avait dit que j’avais vécu trois jours, elle m’a donné ce poste et maintenant je dois m’occuper de récolter du pollen pour en faire de la gelée royale pour nourrir la reine pour qu’elle récupère des forces.

Je pars en dehors de la ruche et je vois plein d’oiseaux et plein d’insectes, comme des fourmis, des chenilles, quand tout à coup une grenouille essaie d’attraper une coccinelle avec sa langue toute baveuse. Je lui ai piqué la langue et la grenouille a lâché la coccinelle, et la coccinelle me dit : « Merci beaucoup, tu m’as sauvé la vie. Tu t’appelles comment ? ». Je lui réponds : « Je m’appelle Iris ». Je suis partie continuer ma découverte en dehors de la ruche, j’ai vu des plantes, des fleurs, des arbres, quand tout à coup je vois un lac. Il y avait des poissons et à côté du lac il y avait des fleurs et à l’intérieur il y avait du pollen, je suis partie le manger c’était délicieux. J’entendais des bruits, je partais à la recherche des bruits et je découvre qu’il s’agissait des libellules, des faux-bourdons, des grillons… Je vois un cocon tout blanc et d’un coup je vois un magnifique papillon bleu, rose et violet. La nuit est tombée et je suis rentrée chez moi.

Dans la ruche, j’ai plein de copines qui m’aident à construire les alvéoles et puis j’ai vu ma mère déposer des œufs dans chaque alvéole. Les ouvrières nourrissent les larves. Les abeilles sortent des alvéoles en ayant été bien nourries grâce à la gelée royale. J’ai commencé ma carrière en faisant le ménage dans la ruche et j’ai bien aimé parce que c’était bien payé ensuite mon deuxième poste était la réception du nectar et puis du pollen apporté par ma copine Flora la butineuse. Qu’est-ce que j’ai bien rigolé avec elle, j’ai fait des bêtises comme voler du miel pour ma propre consommation. Mon troisième poste a été gardienne à l’entrée de la ruche, ça je n’ai pas aimé, je me suis faite attaquer trois fois par des frelons asiatiques, j’ai eu peur et j’ai quitté mon poste pour devenir butineuse, ça a été extraordinaire, j’étais très gourmande, j’avais le gros ventre.

  La première fois que j’ai récolté du miel, le soleil brillait de mille feux, les insectes volaient à tout va. La première fois je ne savais pas quoi faire jusqu’à ce que la meneuse vienne m’aider. Et je me suis frotté contre le pollen mais un puceron est tombé sur ma tête. Et tout d’un coup :

-Vite, il faut lui cracher dessus pour faire du miel et enlever le puceron ! Peuh, peuh, peuh !

Mais le retour était plus simple. Nous avons croisé des papillons, des chenilles et beaucoup de moustiques. Nous croisions des espèces inconnues au bataillon, des espèces pleines de plume, telles que des canards ou des oies.  Enfin rentrées, nous pouvions transformer le pollen en miel. Ce qui n’est pas une mince affaire…

 Le jour où je suis devenue une esclave, j’étais fière, tout d’abord il faut savoir qu’il y a quelque temps j’étais une ouvrière, puis je suis allé voir ma chère reine et je lui ai dit que je n’aimais pas être une ouvrière car quand je sortais de la ruche toute seule, je ne me sentais pas en sécurité, mais comme la plupart du temps j’étais avec Stella qui est décédée récemment, cela me perturbait encore plus, je lui racontais mon histoire et elle me dit :

-Veux-tu que je te trouve une autre camarade ou veux-tu que je te trouve un travail dans la ruche que tu choisiras ?

-Je ne sais pas trop…

-D’accord, je comprends, ce que je te propose c’est que tu réfléchisses et tu me dis dès que tu en es sûre.

  J’acceptai directement et environ 4 heures plus tard, je suis partie la voir et lui ai dit que j’étais perturbée à l’idée qu’une personne remplace Stella et je lui demandai si je pouvais être son esclave et lui rapporter de la gelée royale et aussi je pouvais être sa messagère, elle accepta directement et me dit que comme je travaillerais sûrement plus que les autres abeilles, elle me passerait trois goutes de gelée royale. Alors j’étais la plus heureuse.

Je me suis perdue en dehors de la ruche, quand j’ai vu une drôle de ruche, grande, donc je voulais rentrer mais je n’y arrivais pas ; d’un coup je vois un petit garçon entrer dans la drôle de ruche et je l’ai suivi pour rentrer. Je me suis promenée à l’intérieur quand j’ai vu du miel sur une table, hmmm, ça a l’air bon. Je suis allée sans faire de bruit quand tout à coup j’ai entendu des grands pas, je suis vite allée me cacher derrière le pot de miel. Il y avait une grande fille qui a pris mon pot de miel, je me suis mise en colère, donc je l’ai piquée sur la main, elle a eu très mal, donc elle a lâché le pot de miel et elle est partie prendre une serviette pour nettoyer et j’en ai profité pour manger le miel. La mère a pris une cuiller et a pris le miel, du coup je suis montée dessus pour le manger ; quand j’ai fini, je lui ai dit merci mais elle ne m’a pas compris, alors que moi je l’avais comprise, elle m’a dit que j’étais très belle, j’avoue qu’elle aussi était très belle.

J’ai travaillé dans une boulangerie et je ne m’entendais pas assez avec ma patronne, donc c’est pour ça que je suis partie de la boulangerie.

-Bonjour patronne, je voudrais vous donner ma démission.

-Pourquoi ?

-Parce que je ne vous aime pas.

-Alors la porte, c’est là-bas.

-Est-ce que vous pouvez m’ouvrir la porte ?

-Pourquoi je devrais vous ouvrir la porte ?

-Parce que je suis une abeille.

  Je vais vous expliquer pourquoi j’ai démissionné, tout a commencé le 24 janvier à 13h30 avec ma copine abeille, je me baladais dans les rues et tout à coup je vois une affiche pour les embauches, j’ai dit à ma copine :

-Oh, regarde, une affiche d’embauche.

-Et alors ?

-Bah, je t’ai dit que je cherche un boulot.

-Oui, continue.

-Donc je vais me présenter.

-t’es sûre ?

-Oui, on y va.

-Ok.

 

  Et c’est donc là que je me suis fait embaucher.

 

Le jour où j’ai travaillé avec un banquier, j’ai eu de la chance de le rencontrer, il était banquier mais il avait du mal à s’intégrer dans la banque française, elle était très prestigieuse, il y a plein de gens haut placés, mais lui ne l’était pas. Moi, je l’ai aidé à s’intégrer ; au début il a essayé, ce n’était pas facile ; au bout d’un certain temps, il a réussi à s’intégrer. Un jour je lui ai demandé pourquoi il travaillait dans une banque et il m’a répondu : « Je travaille dans une banque parce que c’est mon rêve », et il m’a demandé : « Que penses-tu des humains ? » ; je lui ai répondu que je les aimais bien…

 

Un jour, je me suis dit que c’était injuste qu’on meurt quand on pique ; beaucoup de mes sœurs sont mortes en piquant des humains. Un jour, en me promenant, je suis entrée dans une maison parce que j’avais senti une odeur appétissante et j’ai vu du miel et je me suis posé sur le miel et j’y ai goûté mais il était sec et je m’en suis collé sur le dard et un humain est arrivé. Il a voulu me frapper ; j’ai eu peur et je l’ai piqué, mais j’ai réussi à enlever mon dard de l’humain, je me suis soignée et je suis partie. Je ne me suis rendue compte que plus tard que le miel avait aplani mon dard et c’est comme ça que j’ai survécu.

 

Je me rappelle que quand j’étais petite, à environ 1 mois, j’étais avec ma meilleure amie, Stella, on était en train de voler tranquilles jusqu’à ce qu’une punaise énorme, vraiment énorme, vint jusqu’à nous et nous dise : « Venez, venez chez moi j’ai du miel ». On la suivit et elle nous amena dans sa cave et dit : « Maintenant je vais vous dévorer ! ». C’était en fait un frelon asiatique déguisé en punaise. On s’est enfui…

Un jour, j’ai rencontré un faux bourdon ; je lui ai envoyé une lettre d’amour mais je me suis pris un vent tellement violent que c’était une tornade. J’ai été déçue parce que j’avais fait un effort pour l’écriture ; j’avais écrit : « J’aimerais te rencontrer car j’ai des sentiments pour toi, tu étais si beau quand tu volais dans les airs, mon cœur battait tellement fort que j’ai failli tomber à cause de toi, j’ai su que c’était toi l’élu de mon cœur, je t’aime. Signé : Iris » Quand j’ai su qu’il ne m’aimait pas, j’étais au bout de ma vie. A un moment, j’avais envie de l’étrangler mais c’est passé et j’en rigole maintenant.

Un jour, je me promène avec ma copine Flora, et on se retrouve bloquées dans les tiges d’herbe, et il y a une souris qui arrive.

Flora : J’ai peur qu’elle nous attaque…

Iris : Non, n’aie pas peur.

Flora : j’ai peur, je vais la piquer, je pense.

Iris : Non, après tu vas mourir.

Flora : Ne te mêle pas de mes affaires, je fais ça pour nous sauver.

Iris : Alors je la piquerai avec toi.

Flora : Pas de soucis !

  C’est ce jour que j’ai perdu ma meilleure amie ; j’avais peur pour elle qu’elle meure, que je ne m’en sorte pas sans elle. Et je ne savais pas comment la reine allait réagir. Alors je n’ai pas piqué, car je craignais de mourir et de laisser ma famille et mes amies.

 

Une fois, je me suis perdue pendant une semaine. Je me suis retrouvée dans une voiture, car j’avais senti du miel, et c’était du miel Pops ; quand j’ai mangé un bout, j’ai chanté « Miel Pops, miam miam », et après, je me suis rendue compte que je m’étais perdue ; J’ai commencé à tourner dans tous les sens quand, tout à coup, un courant d’air m’emmena hors de la voiture… Je rencontrai une abeille-police qui dit qu’on était en Belgique ; je lui demandai quel jour on était, elle me dit qu’on était le 12 mai et je me rendis compte que j’étais resté 5 jours dans la voiture. Le lendemain matin, je suis sortie de l’hôtel des abeilles que l’abeille-police avait réservé pour moi quand tout à coup je vois mon amie qui habitait juste à côté de la ruche ; je me suis envolée pour la rejoindre et on est allées faire un relooking vers l’après-midi, on est parti manger du miel et boire de l’eau dans une fontaine mais on a vu des feuilles donc on est monté sur les feuilles et on a commencé à sauter par-dessus quand mon amie était sur le point de se noyé dans l’eau, mais je l’ai sauvée, alors je lui ai demandé de me ramener vers la ruche.

 

Un jour, alors que je volais, j’aperçus un énorme oiseau. Moi et mon amie Hafida allons-nous poser sur cet oiseau et nous rencontrons un faux bourdon qui se nommait Billie, et là, coup de foudre !, l’oiseau s’envola et je posai la question à Billie pour savoir dans quoi nous nous embarquions ; il me dit que ce n’était pas un oiseau mais un avion. Il y avait des turbulences, une femme bougeait dans tous les sens et Hafida la piqua, et elle mourut.

Le jour où tout a basculé, où je suis devenue une véritable abeille, là où désormais plus rien ne me choque, là où plus personne ne pourra l’atteindre, ma mère, notre mère, désormais elle ne fera plus partie de notre monde. La seule personne que j’ai aimée et que j’ai servie ; c’était notre chère reine.

  Son discours était très touchant, tellement touchant qu’une larme de miel tomba sur ma première paire de pattes. C’était la première fois que j’éprouvais ce sentiment, la première fois que je perdais quelqu’un d’aussi cher.

Elle parlait de moi comme si j’étais sa meilleure amie ; elle-même a décidé que j’élèverais la prochaine reine et m’a dit : « ça comblera le vide que je laisserai dans la ruche ».

Et c’est ainsi que je devins la nourrice de la nouvelle reine.

 

  Ma nouvelle vie commence…

 

Auteurs : Wissem, Joey, Séléna, Rania, Quentin, Bilel, Adam, Yasmine, Mélina, Fares, Mohamed, Yasser

 

Nous remercions Cédric Fabre pour cette belle co-écriture ! 

 

 

 

 

 

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