Après un début de printemps assez frais, l'arrivée de températures plus clémentes a permis la reprise de l'activité dans les ruches. Les élèves de la classe de 6ème 5 ont donc profité d'un après-midi ensoleillé pour assister à l'ouverture des ruches du collège avec Guillaume, apiculteur au rucher pédagogique du Pradet.

Pour savoir comment vont les ruches du collège et en découvrir plus sur les abeilles, cliquer sur Lire la suite.

 

 

Les élèves de la classe sont divisés en deux groupes : pendant qu'un groupe assiste à l'ouverture des ruches, l'autre groupe réalise des abreuvoirs pour les abeilles. En effet, les abeilles ont besoin d'eau, jusqu'à 150 litres par an pour une ruche.

Avant de se rendre devant les ruches, Guillaume fait un rappel des connaissances nécessaires pour vérifier que la ruche fonctionne correctement.

  

Les élèves se souviennent comment reconnaître les trois castes d'abeilles : les ouvrières sont de loin les plus nombreuses (jusqu'à  80 000 en pleine saison) et les plus petites ; les mâles, appelés faux-bourdons, sont reconnaissables à leurs yeux beaucoup plus gros (jusqu'à 2000 en pleine saison) ; la reine, elle, est reconnaissable car elle est  bien plus grande, notamment son abdomen.

Lors de l'ouverture de la ruche, il faut vérifier sur les cadres s'il y a des réserves : il faut reconnaitre les alvéoles remplies de miel ,qui est transformé à partir du nectar récolté dans les fleurs (c'est l'apport en sucre pour les abeilles) et aussi les alvéoles remplies de pollen (c'est l'apport en protéines pour les abeilles). La couleur du pollen varie suivant les fleurs, il peut être jaune, orange, noir-violet comme celui du coquelicot.

 

Nous observons les étamines des fleurs pour découvrir la couleur du pollen / L'abeille qui butine n'a pas de pollen sur elle, elle récolte donc du nectar.

 

Il faudra aussi vérifier sur les cadres si la reine pond bien : les élèves vérifient qu'ils savent reconnaître des oeufs ou des larves au fond des alvéoles du couvain ouvert. Il faut aussi distinguer le couvain operculé (fermé) qui contient des nymphes qu'on ne voit donc pas.

Après ces rappels, Guillaume explique comment allumer l'enfumoir dont la fumée va, entre autres, couper la communication par phéromones entre les abeilles. Elle doit être blanche et froide.

 

Avec le groupe 1, puis le groupe 2 qui vérifie que la fumée est bien froide.

 

Enfin c'est l'équipement, avant de se diriger vers les ruches.

Le groupe 1 observera la première ruche, tandis que le groupe 2 observera la troisième puis la deuxième ruche. La première et la troisième ruche fonctionnent très bien, les cadres sont pleins de miel, de pollen et de couvain. Guillaume mettra des hausses sur ces ruches afin que les ouvrières aient de la place pour constituer des réserves de miel, que nous pourrons peut-être récolter s'il y en a suffisamment. La deuxième ruche a un essaim moins dévelloppé qui occupe moins de cadres mais il y a quand même des réserves et la reine pond bien. Guillaume va la renforcer avec deux cadres venant des ruches 1 et 3 contenant des larves. Il seront remplacés dans les ruches 1 et 3 par des cadres vides qui seront vite bâtis et remplis par les deux essaims bien développés.

Voici quelques photos du déroulé de l'ouverture et des cadres observés par les élèves. Saurez-vous reconnaître les alvéoles avec du miel, du pollen, les ouvrières, les faux-bourdons, la reine ?

 

Les élèves sont très intéressés et concentrés.

 

Sur ce cadre, des alvéoles remplies de miel (à gauche) et de pollen (à droite).

 

Dans l'alvéole au centre, un oeuf, qui ressemble à un petit grain de riz.

 

Des larves et du couvain operculé.

 

A vous de trouver la reine et un faux-bourdon au milieu des ouvrières.

 

 

Les élèves avec un faux-bourdon qu'ils on adopté et nommé Billie. Les faux-bourdons ne piquent pas car ils n'ont pas de dard.

 

 

Les élèves au travail pour réaliser les abreuvoirs à abeilles.

 

Au mois de juin, trois classes de l'école Lucie Aubrac viendront assister à des ouvertures de ruches. La prochaine étape pour les 6ème 5 c'est la récolte du miel, s'il y en a ; en attedant ils terminent l'écriture de leur "autobiographie d'une abeille" avec l'auteur Cédric Fabre.